lundi 25 octobre 2010

Ouest France, même date .;;

Jean Bouda, prêtre arrive tout droit de Gobousgou, une ville du Burkina Faso .Il est venu se reposer en France pour une année sabbatique .
Extraits: " La France n'est pas le pays que l'on m'a décrit . Certes, les villes sont belles et propres par rapport à chez nous . Mais j'ai vu des personnes handicapées, malades, des personnes âgées seules. elles vivent dans des maisons de retraite loin de leur famille et attendent la mort. C'est terriblement triste . Cela me choque. J'en dors mal. Chez nous, les personnes âgées vivent dans les familles".....;
"la chaleur humaine de mon pays me manque .Chez nous, un voisin est un trésor. Ici, je ne sens pas la chaleur humaine".........
Est-ce la conséquence du développement économique, de la modernité ? Chez nous, en Afrique, on n'est jamais seul. On a toujours un ami avec qui discuter et sans prendre de rendez-vous . Malgré notre pauvreté extrême, nous restons joyeux et solidaires."
Et voilà ! Autrefois, on se moquait des provinciaux et de leurs histoires ! chez nous, à Paris, disait-on, on ne connaît pas son voisin de palier ! C'est toujours un peu pareil, tout parisien se croit à la Cour ..La maison, en temps de guerre, n'aurait pas été remplie d'amis ou parents, avec ce raisonnement! mais,maintenant, le chacun pour soi a gagné les "régionaux" que nous sommes devenus, puisque nous n'avons plus droit à ce si joli qualificatif de provinciaux , ceux qui font la France !
Pour en revenir aux personnes âgées, même nanties financièrement, quand elles se rapprochent géographiquement de leurs enfants, en prenant un petit deux pièces, elles ne les voient pas davantage, j'en connais ;Mais,il ne faut pas généraliser, je connais au moins une exception : un ménage qui depuis des mois s'occupe de la Mère et belle-mère avec un dévouement exceptionnel.

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